Se mettre au vert

Mon lien avec la nature

J’ai toujours vécu au contact de la nature, quand j’étais enfant à la ferme de mes parents, je jouais dans le parc d’un vieux château, le rêve de tous les enfants. Je cultivais mon imaginaire avec trois fois rien.  J’ai vécu une vingtaine d’années en ville, le « hasard » faisant bien les choses, il y avait toujours un parc pas très loin de chez moi, où je pouvais marcher pieds nus dans l’herbe, observer les arbres et les fleurs… A l’usine, quand je travaillais à la chaine, je faisais ma pause repas près d’un arbre oublié au milieu des bâtiments sans âme.

heureux hasards

Depuis une quinzaine d’années, j’habite un village dans le Sud-Est de la Sarthe.  Je partage le terrain où je vis,  avec les végétaux qui veulent bien y pousser et les petits animaux qui sont les bienvenus pour y vivre leur vie en toute tranquillité. J’interviens mais pas trop, je canalise les plantes invasives, je plante, j’observe et je suis la direction que Mère nature m’indique par des heureux « hasards » : un arbre qui a poussé par ici, une touffe de fleurs, par-là, un petit sentier qui se dessine…

J’ai laissé tomber le potager, trop compliqué avec les campagnols. Je ne tue pas les animaux même les plus petits sauf involontairement, c’est pourquoi travailler le sol devient compliqué. Les crapauds qui s’enterrent, les abeilles sauvages qui font leur nid dans le sol sableux, les vers de terre bien « gras »….

Je m'organise

pour ne pas trop déranger la faune et la flore, c’est parfois un casse-tête.  Par exemple, pour nettoyer les nichoirs à mésanges : trop tôt, je dérange les lérots qui s’y sont installés, en été, les frelons y font volontiers leur nid et en fin d’été, les guêpes y trouvent un abri pour l’hiver…

 

J'ai crée une mare

il y a un an. Elle est alimentée par l’eau de pluie et le bassin de phytoépuration. Elle est déjà pleine de vie (grenouille, libellules, etc.), il y aurait beaucoup à raconter…Je vous laisse imaginer…

 

Toutes les photos ont été prises chez moi

 

L’ « état sauvage », c’est la capacité auto-organisatrice de toute forme de vie.

 

Nature et attention

Le contact avec la nature favorise les fonctions cognitives (concentration, apprentissages…), en réduisant la fatigue et en restaurant les capacités d’attention. Lire la suite

Aires de jeux des enfants

Les enquêtes ethnographiques indiquent que, dans les parcs publics, l’attention des enfants n’est pas forcément attirée par les modules de jeux imaginés par les adultes à leur intention. Ils sont plutôt intéressés par des objets matériels très simples. Dès que cela leur est possible, ils aiment manipuler des bouts de bois, des cailloux ou des déchets divers dont la texture singulière les attire. à lire sur le site: The conversation

Le sentiment d’unité

Quand nous méditons dans la nature ou quand nous marchons silencieusement dans une forêt, nous pouvons ressentir une connexion avec tous les êtres vivants, nous pouvons ressentir que nous sommes une partie d’un grand Tout lire la suite

Vandan Shiva 1%

L’ « état sauvage », c’est la capacité auto-organisatrice de toute forme de vie, qu’il s’agisse des nombreuses espèces qui peuplent la planète ou de la Terre elle-même en tant qu’organisme vivant.  Lire l’extrait

Awake in the Wild *

de Marc Coleman

Ouvrir nos cœurs à la Terre, ce n’est pas seulement vivre une belle expérience. Lorsque nous ouvrons notre cœur à l’amour, nous nous exposons aussi à ressentir la douleur du monde. Plus nous aimons cette belle Planète et tout ce qui y vit, plus sa destruction nous affecte. Bien que cette expérience soit parfois difficile à supporter, elle a pourtant son rôle à jouer.  Notre amour peut nous motiver afin que nous protégions ce qui est le plus important à nos yeux. lire

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