Nature et attention

Le contact avec la nature favorise les fonctions cognitives (concentration, apprentissages…), en réduisant la fatigue et en restaurant les capacités d’attention. Rachel Kaplan, de l’université du Michigan (USA), avait montré que des scènes de nature (comme le vent dans un feuillage ou l’eau d’un torrent qui coule) attirent notre attention d’une façon douce et discrète, permettant un repos et un rétablissement cognitif. Dans une meilleure disposition, le cerveau génère alors d’avantage d’idées nouvelles (…) 5

Reposer son attention.

Comme un sportif, après un effort d’attention soutenu, nous avons besoin de récupérer.

Voici un exercice très simple à faire: Regarder un paysage, sans  poser votre attention sur une zone en particulier. Dans un deuxième temps vous pourriez poser votre attention sur votre respiration, en posant vos deux mains l’une sur l’autre sur votre ventre pour sentir son mouvement. Dans un troisième temps vous pourriez être à l’écoute de vos émotions du moment, de vos sensations corporelles et de vos pensées qui circulent dans votre tête.  Il n’y a pas d’objectif à atteindre, seulement être présent et attentif.

La nature et ses bienfaits.

La nature nous permet de restaurer notre capacité d’attention, de stimuler nos 5 sens, et de développer notre imagination créatrice.3 Elle peut nous permettre de retisser des liens sociaux et de créer de la solidarité (exemple des jardins partagés). La nature nous ancre dans le réel et dans le corps et donc nous apprend à être plus attentifs à celui-ci (et à celle-ci). Les personnes vivant à proximité d’espace verts ont moins de risque de dépression, d’anxiété, de stress et de maladies respiratoires 1. Le Dr Qing Li4, médecin et biologiste a prouvé qu’une balade en forêt à des effets bénéfiques sur la santé, stress, système immunitaires etc. 2, 3  Pour toutes ces raisons,  Il est  indispensable de retisser un lien avec la nature, cela commence dès l’enfance.

Sources :

1 D’après le livre, Le souci de la nature sous la direction de Cynthia Fleury et Anne-Caroline Prévot, CNRS Editions

2 D’après le livre « les pouvoirs guérisseurs de la forêt » Héctor Garcia et Francesc Miralles

3 D’après, Cerveau et psycho N°110 mai 2019 (dossier : Comment la nature fait du bien à notre cerveau) par Alix Cosquer, chercheuse en psychologie environnementale (CEFE, CNRS)

La petite salamandre, revue pour les enfants à partir de 4 ans :   https://www.salamandre.org/

Cette revue est réalisée par des amoureux de la nature.

4 En 2006, Qing Li de l’Ecole de Médecine de Tokyo et ses collègues ont ainsi découvert que les phytoncides, des huiles essentielles émises par les arbres, favorisent l’activité des cellules NK, qui chez l’homme, traquent et tuent les cellules infectées par des virus. (…)

5Source : Cerveau et psycho N°110 mai 2019, p46 par Alix Cosquer, chercheuse en psychologie environnementale (CEFE,CNRS)

Rencontre avec les animaux sauvages

« Je me sens hanté par le souvenir de la présence fantomatique de la première meute de loups blancs que j’ai observée dans le Haut Arctique canadien. On finit par se demander si ces visions relèvent du fantasme ou de la réalité, tant elles nous habitent. Il n’y a pas que l’image ! Les odeurs, les bruits : tout nous imprègne durablement. Quelque chose d’extérieur à nous vient se loger en notre intérieur, et nous met en mouvement. Comme l’a fait le tout premier chevreuil que j’ai photographié à l’âge de 12 ans (…) » Vincent Munier (Photographe animalier) extrait du Goupil N° 148 (Hiver 2022)  https://www.aspas-nature.org/

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