Se mettre au vert

Dans la nature rien n’est parfait, rien n’est achevé ni eternel. « La beauté de l’imperfection » nous apprend à nous accepter et même à voir dans nos défaut une possibilité de grandir.

 Le pouvoir guérisseur de la forêt

Méditer dans la nature

Les balades méditatives sont une autre façon de découvrir la forêt et de pratiquer la méditation.

La forêt est un gigantesque organisme vivant où tout est connecté. En y entrant, nos sens sont stimulés, nous sommes plus attentifs à ce qui nous entoure. La nature apaise l’anxiété et repose notre attention, sa maîtrise est indispensable pour pratiquer la méditation.

En entrant en forêt nous lâchons consciemment nos préoccupations pour profiter plus pleinement de l’instant, ainsi nous renouons le contact avec nos instincts, autrement dit, la nature en nous.

Dans la pratique de la méditation, l’ancrage dans le corps est très important. Le corps est notre stabilité, notre lien avec le monde, c’est pourquoi je propose toujours des exercices préparatoires pour retrouver les sensations corporelles : marche lente, respiration, mouvements en pleine conscience.

Pendant les balades, nous alternons marche et exercices. Une partie de la balade se fait en silence, ensuite nous discutons dans la bonne humeur.

Nature et attentionlire l’article

Quand nous méditons dans la nature ou quand nous marchons silencieusement dans une forêt, nous pouvons ressentir une connexion avec tous les êtres vivants, nous pouvons ressentir que nous sommes une partie d’un grand Tout lire la suite

10 000 ans d’histoire de la forêt (extrait du journal du CNRS)

(…)Le scénario est encore à l’état d’ébauche, mais les découvertes récentes des paléobotanistes permettent de faire remonter l’apparition des premières forêts sur Terre à environ 350 millions d’années. L’étude des bois fossilisés confirme en outre que, dès les origines, les forêts ont connu des évolutions et des dynamiques très différentes selon la nature des sols, le relief et les modifications du climat. Mais l’histoire de la forêt telle que nous la connaissons aujourd’hui, en France et en Europe de l’Ouest, remonte à la fin de la dernière glaciation, il y a 11 700 ans. « Les derniers chasseurs-cueilleurs vivaient dans un environnement ouvert de steppes faiblement boisées, un peu comparables aux grandes plaines américaines actuelles, raconte la paléo- et archéobotaniste Stéphanie Thiébault, directrice de recherche au laboratoire Trajectoires1. Avec l’élévation des températures, les chênes, les ormes, les tilleuls ou les érables ont reconquis l’espace, les sangliers et les cerfs ont remplacé les mammouths et les bisons… »

Il y a environ neuf mille ans, les premières populations sédentaires venues du Moyen-Orient se sont installées sur le territoire actuel de la France avec leurs céréales, orge et blé, et leurs animaux d’élevage, moutons et chèvres. Leur mode de vie, fondé sur une économie d’agriculture et d’élevage, a changé profondément le visage de la forêt qui ne cessera plus de se modifier au fil des siècles, au gré des cycles de déforestation et de reforestation successifs. « Les groupes humains s’accroissent rapidement, ils commencent à déboiser, d’abord pour dégager des terrains agricoles, construire des habitations, se chauffer et cuisiner, poursuit Stéphanie Thiébault. Mais le bois sert aussi à fabriquer des armes, des outils et toutes sortes d’objets domestiques avant d’alimenter en grandes quantités les feux servant à produire les métaux, le bronze puis le fer. » 

(…)Le déboisement s’est peu à peu intensifié au rythme de l’accroissement démographique, jusqu’à devenir très soutenu dans la Gaule antique. L’image du pays d’Astérix couvert d’immenses forêts pluriséculaires, encore prégnante à la fin du XXe siècle, se trouve sérieusement mise à mal !
source :

https://lejournal.cnrs.fr/articles/dix-mille-ans-dhistoire-de-la-foret

Mon lien avec la nature

J’ai toujours vécu au contact de la nature, quand j’étais enfant à la ferme de mes parents, je jouais dans le parc d’un vieux château, le rêve de tous les enfants. Je cultivais mon imaginaire avec trois fois rien.  J’ai vécu une vingtaine d’années en ville, le « hasard » faisant bien les choses, il y avait toujours un parc pas très loin de chez moi, où je pouvais marcher pieds nus dans l’herbe, observer les arbres et les fleurs… A l’usine, quand je travaillais à la chaine, je faisais ma pause repas près d’un arbre oublié au milieu des bâtiments sans âme.

heureux hasards

Depuis une quinzaine d’années, j’habite un village dans le Sud-Est de la Sarthe.  Je partage le terrain où je vis,  avec les végétaux qui veulent bien y pousser et les petits animaux qui sont les bienvenus pour y vivre leur vie en toute tranquillité. J’interviens mais pas trop, je canalise les plantes invasives, je plante, j’observe et je suis la direction que Mère nature m’indique par des heureux « hasards » : un arbre qui a poussé par ici, une touffe de fleurs, par-là, un petit sentier qui se dessine…

J’ai laissé tomber le potager, trop compliqué avec les campagnols. Je ne tue pas les animaux même les plus petits sauf involontairement, c’est pourquoi travailler le sol devient compliqué. Les crapauds qui s’enterrent, les abeilles sauvages qui font leur nid dans le sol sableux, les vers de terre bien « gras »….

Je m'organise

pour ne pas trop déranger la faune et la flore, c’est parfois un casse-tête.  Par exemple, pour nettoyer les nichoirs à mésanges : trop tôt, je dérange les lérots qui s’y sont installés, en été, les frelons y font volontiers leur nid et en fin d’été, les guêpes y trouvent un abri pour l’hiver…

 

J'ai crée une mare

il y a un an. Elle est alimentée par l’eau de pluie et le bassin de phytoépuration. Elle est déjà pleine de vie (grenouille, libellules, etc.), il y aurait beaucoup à raconter…Je vous laisse imaginer…

 

Toutes les photos ont été prises chez moi

 

L’ « état sauvage », c’est la capacité auto-organisatrice de toute forme de vie.

 

Nature et attention

Le contact avec la nature favorise les fonctions cognitives (concentration, apprentissages…), en réduisant la fatigue et en restaurant les capacités d’attention. Lire la suite

Aires de jeux des enfants

Les enquêtes ethnographiques indiquent que, dans les parcs publics, l’attention des enfants n’est pas forcément attirée par les modules de jeux imaginés par les adultes à leur intention. Ils sont plutôt intéressés par des objets matériels très simples. Dès que cela leur est possible, ils aiment manipuler des bouts de bois, des cailloux ou des déchets divers dont la texture singulière les attire. à lire sur le site: The conversation

Le sentiment d’unité

Quand nous méditons dans la nature ou quand nous marchons silencieusement dans une forêt, nous pouvons ressentir une connexion avec tous les êtres vivants, nous pouvons ressentir que nous sommes une partie d’un grand Tout lire la suite

Vandan Shiva 1%

L’ « état sauvage », c’est la capacité auto-organisatrice de toute forme de vie, qu’il s’agisse des nombreuses espèces qui peuplent la planète ou de la Terre elle-même en tant qu’organisme vivant.  Lire l’extrait

Awake in the Wild *

de Marc Coleman

Ouvrir nos cœurs à la Terre, ce n’est pas seulement vivre une belle expérience. Lorsque nous ouvrons notre cœur à l’amour, nous nous exposons aussi à ressentir la douleur du monde. Plus nous aimons cette belle Planète et tout ce qui y vit, plus sa destruction nous affecte. Bien que cette expérience soit parfois difficile à supporter, elle a pourtant son rôle à jouer.  Notre amour peut nous motiver afin que nous protégions ce qui est le plus important à nos yeux. lire

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